La Coopérative de Producteurs de Lapins de La Réunion (CPLR) a intégré, récemment, l’Association Réunionnaise Interprofessionnelle du Bétail, de la Viande et du Lait (ARIBEV).
Association de Loi de 1901, l’ARIBEV est une interprofession reconnue par le Ministère de l’Agriculture.
“Son rôle est de soutenir et fédérer les membres des filières d’élevage autour de projets de développement dans un objectif de structuration de la production et dans une logique de garantir la rémunération des producteurs et les équilibres économiques jusqu’au consommateur”, explique Candice Beyssac, Secrétaire Générale Adjointe de l’ARIBEV.
Dans ce cadre, l’ARIBEV intervient sur plusieurs axes :
- Elle garantit aux éleveurs des filières un prix de reprise garanti et stable tout au long de l’année, permettant à ces derniers de planifier leurs investissements à moyen terme tout en faisant face aux coûts de production spécifiques à notre territoire et inhérents à l’éloignement et l’insularité.
- En collaboration avec divers acteurs, tels que le provendier, les coopératives et groupements d’éleveurs, les usines de transformation, les distributeurs, les importateurs, les collectivités, l’Etat et l’Europe, l’ARIBEV s’engage à créer des conditions favorables au développement durable et responsable de la production de viande et produits à La Réunion et à la valoriser sur le territoire.
- L’ARIBEV, grâce à sa multiplicité d’acteurs et d’outils, est également à l’écoute des besoins et des attentes des consommateurs. Ainsi, l’interprofession travaille à la création de nouveaux marchés durables, sécurisant les débouchés de la production des éleveurs.
- Elle s’engage à soutenir les initiatives de ses membres bénéfiques pour l’intérêt général et le développement du territoire par la production locale, en cohérence avec les politiques publiques réunionnaises. Elle conserve néanmoins un objectif de souveraineté alimentaire de La Réunion, en travaillant conjointement avec les importateurs.
- Elle joue un rôle économique essentiel en redistribuant les soutiens financiers européens destinés aux filières, et en développant des actions internes cohérentes avec les projets stratégiques de chaque filière, et des actions collectives interfilières telles que le projet interprofessionnel “DÉFI Responsable”.
Structurée en interprofession depuis 2009, la filière lapin a rejoint l’ARIBEV le 28 septembre dernier.
A ce titre, selon Candice Beyssac, “l’ARIBEV continue d’accompagner la CPLR à se structurer et à mettre en œuvre ses projets de développement comme BEATRIX, qui intègre l’expérimentation d’un modèle d’élevage de lapins en parcs sur caillebotis, modèle d’avenir pour la filière, le renforcement de l’attractivité de la filière et sa certification commerce équitable France. C’est ainsi que la filière cunicole réunionnaise est la première filière de production de lapins certifiée ainsi que la première filière domienne à s’engager en ce sens.
La CPLR est soutenue financièrement dans l’impulsion de ce projet grâce à des subventions publiques et à des fonds propres de la filière.”
L’ARIBEV permet en outre à la CPLR de bénéficier d’un cadre structurant pour répondre sereinement au politiques publiques européenne, nationales et locales, et aux attentes de ses clients et des consommateurs, notamment par la mise en marché de produits sains et de qualité, et avec l’assurance de prise en considération des enjeux environnementaux et sociétaux comme le bien-être animal et la qualité de vie des producteurs.
Du point de vue de la CPLR, Jimmy Payet, directeur de la coopérative, déclare que depuis fin septembre 2023, “l’accompagnement de l’ARIBEV continue de façon fluide, étant donné que c’est la même équipe qui nous apporte son soutien.
Elle fait le lien entre nous et l’Office de Développement de l’Économie Agricole d’Outre-Mer (ODEADOM) pour les subventions du Programme d’Options Spécifiques à l’Eloignement et à l’Insularité (POSEI) et la gestion du fonds dédié à la filière lapin.
L’ARIBEV continue à nous accompagner sur la labellisation “Commerce Équitable”. Elle nous aide administrativement à rendre des dossiers de financement complets.
Pour l’expérimentation BEATRIX, l’ARIBEV s’est beaucoup impliquée au moment où il fallait trouver des subventions et pour justifier des besoins. Elle est régulièrement informée des évolutions du projet”.